A propos


Claire Artemyz

Vit et travaille à Paris

Claire A s’oriente vers une pratique artistique après un premier parcours dans le monde de la biologie. Elle suit un cursus d’arts plastiques et d’esthétique à l’université de Paris I et des cours de vidéo et de photo à l’école de l’image des Gobelins.

Elle pratique la vidéo expérimentale, dans des formats courts, qu’elle associe à de la musique et de la poésie, en collaboration avec des artistes. Elle diffuse ces œuvres lors de festivals.

Sa rencontre avec l’univers du tatouage va être déterminante dans son parcours et imprimer un tournant dans sa pratique artistique. Elle filme et photographie les artistes tatoueurs en action. Elle fait d’eux des portraits video et journalistiques, mais aussi s’approche au plus près de leur travail, dans ce qu’il a de plus intime et irréversible : le moment où l’aiguille perce la peau, où les fluides corporels s’écoulent tandis que l’encre pénètre.

Peu à peu, elle privilégie la photographie jusqu’à en faire une pratique exclusive.
Elle expose en galerie à Copenhague, Tokyo et Paris, ainsi que dans le milieu du tatouage (studios et conventions) à de nombreuses reprises, en France et à l’étranger.

En 2010, elle s’intéresse à des thématiques très souvent représentées dans les motifs des tatouages : le crâne et des scènes d’inspiration religieuse chrétienne.
Ceci la conduit jusqu’à l’univers religieux d’une part. Depuis 2011, elle expose ses photographies d’inspiration chrétienne dans des églises et des sanctuaires. Elle s’intéresse aux Blessures Sacrées de la Crucifixion de Jésus et aux représentations de Marie, à travers l’exploration de la statuaire.

Et d’autre part à l’univers muséal – dans le domaine de la préhistoire. Elle réalise des photographies des objets originaux conservés dans les musées et est invitée à exposer. En 2011 – 12 – 13, elle a participé au Mois de la Préhistoire au Musée d’archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.

En 2019-2020, elle est en résidence dans les Landes, au musée de l’Abbaye d’Arthous et en 2023 dans le Musée d’archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en- Laye, grâce à une bourse de la Région Ile-de-France.

Elle organise également des expositions collectives thématiques qui font se rencontrer peinture, sculpture, photographie et performances, ainsi que des rencontres avec des spécialistes préhistoriens.
Elle a publié un livre d’artiste sur les Vénus paléolithiques intitulé « À une passante » et prépare un deuxième ouvrage, en collaboration avec Aurélien Simonet, préhistorien (Laboratoire Traces, Université Toulouse 2), Attaché de conservation du patrimoine (Landes).